- janvier 13, 2025
- by Marc
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Le travail temporaire est un une porte d’accès béante à un bon nombre de secteurs d’activités porteurs. Cela implique des environnements de travail variés et différents degrés de conditions de travail. Mais dans quel cadre juridique l’intérimaire intervient-il ?
Travail temporaire : où travaille l’intérimaire ?
Les intérimaires sont appelés à des univers de travail différents selon le milieu choisi. Le marché de l’emploi en intérim est en effet distribué entre une multitude de branches d’activités, où l’environnement de travail varie extrêmement. Si le secteur de l’industrie est par exemple parmi les plus généreux en matière d’offres de travail, elle accueille les intérimaires dans des univers variés.
Rien que l’industrie agroalimentaire, on peut découvrir une longue liste de domaines d’emploi, pour ne citer que la boucherie, la boulangerie-pâtisserie, la sucrerie, l’industrie laitière, la brasserie, l’huilerie, les boissons, ainsi de suite. Les différentes branches de la manutention et de la logistique impliquent des métiers grâce auxquels les magasins, les chantiers BTP, le milieu industriel entre autres secteurs bénéficient d’une meilleure gestion de leurs espaces et de leurs activités.
Du milieu ouvrier, des conducteurs d’engins et des techniciens industriels… on peut passer dans le même milieu directement à l’univers des employés de bureau ou de l’accueil. Si pour les premiers les EPI sont des outils incontournables pour la sécurité et la performance, les outils bureautiques et la présentation sont une sorte d’obligation pour les seconds…
Conditions de travail de l’intérimaire
L’intérimaire fonctionne en grande partie de la même manière qu’un ouvrier ou un employé permanent, en travaillant sous des conditions horaires mises en place par l’entreprise utilisatrice. Dans cet aspect par exemple, son contrat de mission devrait déjà annoncer la couleur : durée du temps de travail, existence de travail de nuit et en jours fériés, l’organisation des repos hebdomadaires…
Mais en dehors du cadre temporel de travail, les intérimaires évoluent aussi à travers des organisations physiques variées (aménagement mobilier, décoration, luminosité…) et avec des niveaux variés de sollicitations psychologiques qui peuvent être liées à leurs activités, leurs responsabilités ou encore le sentiment de devoir faire plus que les autres !
Tous ces facteurs rassemblés amènent à considérer, davantage pour les intérimaires qui sont souvent soumis à l’inconfort de la nouveauté et du surpassement de soi, des conditions de travail propices.
Cadre juridique du travail temporaire
L’intérimaire est d’abord un travailleur auquel on a recours obligatoirement de façon exceptionnelle. La loi énumère même des cas de recours qu’il faut absolument (Code du travail : article L1251-60 à 63). Ensuite, l’intérim est un contrat de travail, certes spécifique, mais bénéficiant d’un encadrement juridique et légal au moins comparable à celui des contrats classiques. Etabli principalement entre l’agence d’intérim et l’intérimaire, après un contrat commercial passé entre la même agence et l’entreprise qui demande de la main-d’œuvre, le contrat de mission énumère toutes les modalités de réalisation des activités et tâches décrites. Ce même contrat met également en avant les clauses entourant les conditions de rémunération et d’indemnisation en fin de contrat, les conditions de travail, la possibilité de passer en CDI en fin de contrat… D’autres aspects du travail en intérim sont décrits sur ce lien.