- novembre 30, 2023
- by Luc
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La population pénitentiaire de France est composée de 3,59 % de femmes. Certaines prisons accueillent à la fois des hommes et des femmes. Il existe tout de même des établissements pénitentiaires réservés uniquement à la gent féminine.
La maison d’arrêt de Versailles
La maison d’arrêt de Versailles a été construite en 1 750. Il s’agissait alors d’un pensionnat qui a été transformé en prison en 1 789. Quelques années après, elle est devenue « maison de réclusion pour les femmes publiques ». En 1960, la prison subit des travaux d’agrandissement. Depuis lors, la maison d’arrêt de Versailles accueille seulement les femmes détenues. Entre 1981 et 1985, des travaux de conformité et d’amélioration ont été menés sur la prison pour femmes. La maison d’arrêt se trouve en zone urbaine. Elle est incluse dans un quadrilatère que délimitent quatre voies bordées d’habitations privées. Cette prison pour femmes est très bien située à côté duquel se trouve un commissariat de police et à 600 m est implanté un centre de secours incendie.
Le centre pénitentiaire pour femmes de rennes
Le centre pénitentiaire pour femmes de Rennes est le seul établissement pénitentiaire réservé uniquement aux femmes en France. Elle est également la plus grande prison pour femme d’Europe. Jusqu’en 1992, ce centre était l’unique prison conçue pour accueillir les femmes définitivement condamnées. Aujourd’hui, il existe d’autres centres de détention qui disposent à la fois de sections pour femmes et pour hommes.
Le centre pénitentiaire de Rennes se trouve au numéro 18 bis rue de Châtillon. Les bâtiments de la prison pour femmes sont près de la gare, ce qui est un avantage pour les visites familiales. La prison de Rennes ayant été pendant longtemps l’unique prison pour femmes, les détenues qui y sont amenées viennent de toute la France. Les familles des détenus n’habitent généralement pas la région. La prison pour femmes de Rennes est spécialisée dans les longues peines. La majorité des détenues sont condamnées à des peines allant de 15 ans à la perpétuité. Ces détenues sont transférées vers le centre pénitentiaire de Rennes après leur condamnation. Elles ne peuvent espérer une libération avant plusieurs années. Cela pose des contraintes en matière de maintien des relations familiales. Des problématiques de formation et de réadaptation sociales vont également se poser.
Les détenues de la prison pour femmes de Rennes ont accès à internet depuis le mois de juin 2012. L’approche du web est restrictive. Seulement 450 sites internet autorisés par l’administration pénitentiaire sont consultables. Aucune communication avec l’extérieur n’est autorisée. Les détenues doivent s’inscrire pour accéder à la salle informatique. De plus, elles ne peuvent venir qu’une ou deux fois par semaine.