- novembre 2, 2024
- by Marc
- Associatif
- 0 Comments
De nombreuses personnes souhaitent s’engager dans des missions humanitaires, mais se demandent comment financer leur projet. Il existe plusieurs façons de se faire rémunérer en mission humanitaire, selon le type de mission, le statut du volontaire et l’organisme d’accueil. Dans cet article, nous allons vous présenter les principales options de rémunération, leurs avantages et leurs inconvénients, ainsi que les démarches à suivre pour les obtenir.
VSI : les conditions et les avantages d’un engagement citoyen
Le VSI est un dispositif légal qui permet aux personnes majeures de s’engager dans une action humanitaire à l’étranger avec une association habilitée. Il a une durée de 6 à 24 mois et ouvre droit à une indemnité, une protection sociale, le remboursement des frais de voyage et de visa, et une formation. L’indemnité dépend du pays de mission et du niveau de vie, mais elle est en général entre 100 et 1200 euros par mois. À la fin de la mission, le volontaire peut aussi recevoir une prime forfaitaire d’insertion professionnelle, une indemnité de réinstallation et un suivi pour la réinsertion. Le VSI est une opportunité enrichissante et valorisée, mais il exige aussi de l’adaptation et de l’autonomie, et il n’offre pas de salaire. Pour être VSI, il faut être français ou européen, être en règle avec ses obligations militaires, ne pas avoir de casier judiciaire incompatible, et avoir les compétences requises par l’association. Il faut ensuite candidater auprès d’une association agréée VSI, qui sélectionnera les volontaires selon les projets et les profils de mission humanitaire rémunéré.
SCI : comment s’engager dans une mission d’intérêt général
Le SCI est un engagement volontaire pour les jeunes de 16 à 25 ans (ou 30 ans pour les handicapés) qui veulent faire une mission d’intérêt général à l’étranger, pour 6 à 12 mois, avec une structure publique ou associative. Il donne droit à une indemnité de 522 euros par mois, une protection sociale, le remboursement des frais de voyage et de visa, et un accompagnement pédagogique. Le SCI est une expérience formatrice et reconnue, mais il demande aussi de l’adaptation et de l’autonomie, et il n’offre pas de salaire. Pour être SCI, il faut avoir la nationalité française ou européenne, être en règle avec ses obligations militaires, ne pas avoir de casier judiciaire incompatible, et avoir la motivation et l’envie de s’engager. Il faut ensuite candidater auprès d’une structure agréée SCI, qui intervient dans tous les domaines d’intérêt général : culture, sport, solidarité, environnement, etc.